Rempart Est du Mont Creux : près de l'abattoir

Après s'être trompé plusieurs fois sur la taille des ondins, Gwll finit par construire la cabane tant attendue. Il s'allongea, fatigué par cette journée passée à courir.

Une odeur qui s'échappait de son pagne l'interloqua. Il en sortit le gant noir qui lui avait servi a suivre la trace des agresseurs de ses parents. Il le renifla l'odeur fugace de ses parents adoptifs. Une larme coula sur sa joue.

Se reprenant en main, il donna un petit coup sur l'épaule de Khaïl.

"AIE !!! Oh, excuse moi Gwll, mais tu m'as frappé un peu fort ..."

Il remaqua ensuite les yeux rouges de son ami.

"Qu'y a-t-il ? Tu n'arrives pas à dormir ?"

L'orc lui montra le gant et dit d'une voix éraillée :

"Méchants ! Méchants ..."

" Méchants ? Tu veux dire le Gouvernement ??? "

Un hochement de tête lui fit comprendre que oui.

" Pas content, Gwll chercher méchants !! Méchants !!! "

" J'ai compris ! C'est le gant d'un des soldat du gouvernement qui ont tué tes parents, et tu n'était pas content donc tu les a traqué à l'aide de ce gant ! "

Gwll fit un triste hochement de tête. Il n'avait toujours pas digéré la mort de ses parents et son esprit d'enfant ne le supportait pas. Triste, Gwll partit manger pour l'aider à se calmer.

"Attends Gwll ! Je suis toujours là moi ... Si ça peut te faire plaisir, demain nous iron à la recherche des agresseurs."

Une lueur d'espoir s'alluma dans le regard du jeune orc. Il finit donc le gigot qu'il avait commencé et s'endormit tranquillement près de son ami.

Citadinel Nimandril centre ville Boutiques

Laythila avait eu droit à un bon 4h de traversée. Il n'était pas tôt lorsqu'elle avait embarqué et encore moins lorsqu'elle arriva à Mû en début de nuit. La potion continuait à faire ses effets. A sa descente du bateau on contrôlait son identité et ses gardes du corps vinrent l'escorter. Il était connu de la presse que la jeune elfe possédait une maison sur Mû quelque part en centre ville. Son arrivée ne passa pas inaperçu. Arrivée chez elle elle reçut différentes invitations des plus grands banquiers de Mû.
En regardant les cartons d'invitations de soirée elle se mit à sourire. C'était les patrons des banques qu'elle venait de racheter les entreprises. En bourse, ça y était, son objectif de récupérer presque 75% du marché monétaire était réalisé. A Dordonellion tous les comptes du gouvernement étaient fichés. Les transactions passaient par eux ainsi que les prêts. Elle fit savoir qu'elle était là pour des vacances et non pour le travail. Elle délégua la gestion de ses affaires à ses sous fifres les plus méticuleux et les plus rudes en affaires. Elle envoya ses plus hauts conseillers aux fêtes organisées. Ils lui feraient plus tard un rapport détaillé.
Elle prit une douche et se changea.

"Knut..."

Elle soupirait et se sentait ailleurs lorsque sa pensée effleurait le souvenir du jeune elfe rencontré quelques jours plus tôt.

"A l'heure qu'il est il doit être à la stèle de Namür..."

Elle passa un vêtement noir, et elle releva ses cheveux. Elle s'arrangea devant le miroir et enfonça une casquette de la même couleur sur sa tête. La nuit allait être son alliée. Tout en se mirant et en organisant dans une besace ses affaires, elle prit connaissance des dernières nouvelles de Mû par écran holographique dans sa chambre. Ils parlaient d'un incendie et d'un immeuble qui s'était effondré dans le centre ville. Il y avait un blessé qui avait été conduit à l'hôpital. Elle haussa les épaules. Rien ne concernait sa soeur, ni les otages qu'ils avaient pris.
Elle envoya un message à Khaïl... qui ne répondit pas. Bah, peut être était il très occupé.
Laythila sortit par la porte de derrière et enfourcha un vélo électrique. Elle remonta les rues du centre ville à toute vitesse, et en sortit. Elle bifurqua par plusieurs chemins de campagne. Il lui fallait arriver au plus vite au Mont Creux. A tous les coups, là bas, elle arriverait à tomber sur Khaïl. Les routes étaient mal entretenues hors de la mégalopole. Lay' avait fait plus d'une dizaine de kilomètres. Elle continua son avancée, sans se soucier plus que ça de ses efforts démesurés qu'elle fournissait, passant du mode électrique au mode normal et vice versa. Trouvant qu'elle n'allait pas assez vite elle déploya un mécanisme qui amplifia sa vitesse. Elle changea le sens du vent et le fit tourner d'une façon qu'il puisse la pousser dans son dos.

*Une boss de mafia à bicyclette... on aura tout vu! Qu'est ce qu'il ne faut pas faire pour ne pas griller sa couverture! Si je prends la voiture, elle est immatriculée donc, je suis fichée, si je prends une moto pareil... on va trouver que c'est la mienne, si j'en 'emprunte' une, idem... y a vraiment que le vélo, la trottinette, le skate ou les rollers qui où je peux être tranquille. Et puis... c'est dommage de ne pas avoir de cheval à Mû... faudra que je m'achète une écurie alors! Ce serait encore plus classe...*

Elle arriva à un village où elle fit une halte. Elle posa à côté d'elle contre un muret son vélo électrique. Elle vit un éleveur qui chargeait dans un grand camion son bétail pour l'abattoir. Quelle aubaine!

"Excusez moi Monsieur!"

"Oui?"

L'éleveur se retourna et sourit sympathiquement à Laythila.

"Je dois me rendre au Mont Creux. J'ai de la famille éloignée qui y habite et j'aimerai être là bas au plus tôt. Pourriez vous m'y amener?"

L'homme fut étonné par la demande mais il répondit par l'affirmative.

"Je vais à l'abattoir du Mont Creux. Vous connaissez le chemin pour arriver au village?"

"Je contacte quelqu'un qui viendra m'y rejoindre bien volontiers."

Lay envoya sur le champ un autre message à Khaïl... toujours aucun signe de vie de celui-ci. Visiblement il était très occupé. Lay monta à côté de l'éleveur et ce dernier roula pendant une bonne heure. Il arrivèrent au Mont Creux il était assez tard. L'homme déchargea ses bêtes et les parqua. Il s'entretint avec une fée homme et ils s'échangèrent quelques politesses. Lay descendit de son siège et regarda l'endroit qui était éclairé par une petite lumière. Dans l'air il y avait une odeur de sang et de mort. Elle sentait les bêtes nerveuses.

*Brr... ça doit être affreux n'empêche d'être là et de sentir que l'on va être découpé en rondelle aux lueurs du jour... j'essaierai de ne pas faire la même chose pour les prochaines exécutions que j'aurai à commanditer...*

L'éleveur présenta Lay à la fée.

"C'est mademoiselle..."

"Livi!"

"Qui attend du monde de sa famille qui habite le village montagnard. Je peux vous la laisser Karnick?"

La fée ne semblait pas très enthousiaste. Il aurait préféré que Lay ne reste pas. Gêné et pour ne pas attirer de soupçons il lui répondit qu'il n'y avait pas de problème et qu'elle pouvait bien attendre à l'intérieur. Lay le remercia chaleureusement, ce fut de même pour l'éleveur. L'homme démarra son grand fourgon et s'en alla. Elle mit ses pieds dans les pas de Karnick lorsqu'elle entendit des bruits de voix. Elle stoppa net. L'homme-fée la regarda.

"Eh bien qu'est ce qu'il se passe?"

"Il y a des gens pas loin d'ici. Un type avec une voix grave et ..."

Lay n'en croyait pas ses oreilles. C'était la voix de Khaïl. Elle fit demi tour et marcha en direction des voix. L'homme fée essaya de l'en dissuader. L'elfe ne l'écoutait pas. Son allié était là et elle devait faire semblant? Si Khaïl était là, chez ce Karnick cela voulait dire que c'était un mafieux qui dirigeait l'abattoir. Faisant fi de la présence de l'homme fée, Lay arriva là où Khaïl et Gwll campaient. Quelle ne fut pas l'étonnement de l'elfe quand elle vit l'immense Orc allongé auprès de Khaïl qui semblait anormalement minuscule à côté de lui...

Lay était étonnée de trouver Khaïl à cet endroit. De plus, Karnick l’homme-fée semblait choqué de cela. Il savait bien que Khaïl connaissait du monde mais là, derrière le petit minois de bonne famille de Lay il était loin de se douter que c’était une proche du rouquin. Lay avait rougit en voyant l’Orc. Les relations elfes-orcs étaient quelques peu rocambolesque et on connaissait fort bien depuis les légendes anciennes de plusieurs centenaires que ses deux races se supportaient difficilement. En voyant l’air benêt de Gwlll Lay laissa retomber la tempête qui allait naitre. Après tout, celui-ci n’avait pas vraiment l’air de connaitre les histoires de sa propre race. Il était aussi blanc qu’une page vierge niveau contes. D’ailleurs a en juger par son appétit qui a entendre le rouquin était démesurée, l’elfe devina facilement qu’il s’agissait d’un jeune Orc. Les paroles que ce dernier avait prononcé étaient simplette mais si tendre. Elle qui pensait qu’un tel être ne pouvait penser qu’à piller détruire et manger… Bref, ce moment fut une grande remise en question…

« Undo doit nous attendre désespérément… Cela fait un petit moment qu’elle est prisonnière… Il faut que nous y allions de suite. »

Elle avait relevé la tête et regardait Khaïl comme si elle était dépassée et presque fatiguée.

« Tu ne veux pas y aller demain matin ? »

« Non, Livi Cappruccio est arrivée officiellement à Mû. Il faut que nous réglions cela le plus rapidement possible, cette nuit. »

Lay ne semblait pas très ouverte à la conversation. Elle était campée sur ses positions.

« Non, mais je dis ça pour toi… pas pour moi. J’ai été tranquille plus ou moins avec Gwll… c’est toi qui enchaine les voyages, les prises de décisions et tout. »

« C’est bon ! Le jet lag n’a aucun effet sur moi ! »

A ces mots Lay cru voir la terre tourner autour d’elle. Son pendentif se mettait à clignoter. Elle posa sa main dessus et l’enveloppa de ses doigts. Elle ferma ses yeux un bref instant et sourit étrangement.

« Nous arrivons bientôt. Ce n’est qu’une question de quelques heures. »

Khaïl attrapa ce qu’il avait comme sac avec lui.

« Bon, t’es venue comment jusqu’ici ? Tu l’as repéré où ? »

« Grâce à un éleveur... J’ai fait tout le chemin de la ville jusqu’au village voisin à bicyclette ! Et elle se trouve au niveau du camp d’entrainement de la base de militaire de Mû. »

Khaïl regarda Lay subjugué. Lay… était venue … à vélo… à vélo. Il ne put s’empêcher d’exploser de rire. Karnick pour le moment se sentait vraiment à l’écart, ne comprenant rien de la conversation entre les deux mafieux. Pendant ce temps, du pouce, Gwll écrasait les quelques pâquerettes de ses gros doigts. Le sous Boss de Mû se refit une contenance devant une Lay impassible.

« Le terrain d’entraînement de la base… »

«Oui… il y a un problème ? »

« Non… pas vraiment… Allons-y Gwll ! Nous avons du pain sur la planche. »

Khaïl s’était tourné. Il partit voir Karnick le remerciant pour Gwll et Lay.

« Par contre j’ai un dernier service à te demander… ça concernerait un transport… »

Quand Gwll entendit ce mot, il attrapa Khaïl dans son poing il fit de même pour Lay et les mit chacun sur une de ses épaules. Lay qui était étonnée n’avait pas dit un mot. Ils saluèrent chaleureusement l’homme-fée et plièrent bagages en quelque sorte. Ils avaient pris la direction du Nord-Est vers la base militaire de Mû…


QG du gouvernement Quelques part dans les souterrains...

Stèle de Nämur

Enfin de retour dans le monde des vivants.
Pendant plus de six mois, j'avais dû enchaîner les épreuves, toutes plus dures les unes que les autres. Allant à la recherche des fragments de ma précieuse flûte à la chasse aux démons, aux chimères et aux succubes. Hideuses et viles créatures que sont les succubes. Mais heureusement, Maître Miyagi, le vieil homme, était là pour m'enseigner l'art du combat.

"Pour qu'une flûte puisse retrouver ses forces perdues, son possesseur doit faire preuve de bravoure et de sagesse. Pour cela, ces épreuves sont là pour juger de ton potentiel et de ton mérite", disait-il.

Et enfin, les spi-ters (mélange entre spirit et master, je présume) m'ont jugé apte à manier ma flûte. De plus, le nom de ma flûte m'a été révélé: elle s'appelle Lùmë. Quelle jolie nom. Je ne peux m'empêcher de la câliner. Elle est à nouveau comme neuve. Ma petite Lùmë.

"Mais au fait, où sommes-nous? Nous ne sommes plus à la stèle de Nämur?"

"En effet. Le monde des esprits et le monde des vivants sont connectés par les stèles. Nous sommes, il semblerait, face à la stèle de Ranertä, dans le bois d'Eternara, à Mu.

"Et pourquoi nous ont-ils déposés à Mu?"

"Sache, mon enfant, que s'ils t'ont ramener ici, c'est qu'ici tu devais être. Maintenant, va où tu dois aller. Et fais attention à Lùmë, elle a de la chance d'avoir pu croiser ta route."

"Je ne vous remercierai jamais assez pour tout ce que vous aviez pu faire pour moi. Et la petite Lùmë vous remercie aussi, Maître Miyagi."
Sur ces mots, je saluai mon mentor puis pris la route vers...
"Au fait, Maître, par où je peux rejoindre la ville?"

"Par là où tes pas auront décidé d'aller."

Par moment, ses réponses par énigmes me sortaient de la tête.

"Avant de vous quitter, une question me turlupine. Combien de temps se sont écoulé depuis mon départ?"

"Le fleuve écoulé dans le monde des trépas six nuits sans lune durant, l'éphémère retombe dans la pénombre de la mort."

Un peu désemparé par la dernière énigme, je saluai mon Maître une dernière, lui demandant de passer un bonjour à la petite Livi. C'est vrai, je devais rejoindre Lay. Elle devait venir rejoindre Mu. Mais c'était il y a de cela six mois.

Je devais résoudre cette énigme avant tout. Le "fleuve" représente souvent le cours du temps, son écoulement. Après, le maître a parlé du "monde des trépas", soit le monde des esprits. Viens les "six nuits sans lune" qui font références à six nouvelle-lune, donc six mois. Cette première partie parle donc de mes six mois dans le monde des esprits. Viens ensuite l'éphémère. Cet insecte est réputé ne vivre que quelques heures lors de sa vie adulte. Cette deuxième partie signifie donc quelques heures dans le monde des vivants!

Cela veut dire Lay est encore sur l'île. Il faut que je la retrouve.

Suivant le cours de mes pensées, mes pas m'ont conduit à une ferme. Un vélo était posé sur le rebord d'une clôture.

"Ohéé! Y a quelqu'un? Je me suis perdu dans les bois et j'aurais besoin de quelques renseignement.

"Hahaha. Ben dis donc. Les zoreilles commencent à fuirent la grande ville, on dirait. Une jolie et jeune femme et maintenant un jeune homme tout pâlichon. En plus, elle a oublié son jolie vélo. Les jeunes d'aujourd'hui, alors."

"Une jeune femme, vous dites? Se dirigeait-elle par hasard au Mont Creux?"

"Oui, une connaissance à vous? Si vous y aller, aussi, pourriez-vous lui rendre son vélo?"

"Avec grand plaisir. Mais comme je l'ai crié tout à l'heure, je me suis perdu. Pourriez-vous m'indiquer le chemin du Mont Creux?"

"C'est très simple. Pour y aller, il vous suffit d'aller tout droit dans cette direction. En vélo, cela vous prendra bien cinq heures. Je vous conseille de passer la nuit ici, vous serez mon hôte. Demain, au petit matin, je vous y accompagnerai. En plus, j'ai..."

"...je vous remercie de votre hospitalité. Mais cela fait six mois que je ne l'ai pas vu. Et j'aimerai la revoir au plus vite. Je lui rendrai le vélo comme promis. Merci pour votre aide, monsieur."

Je pris le vélo et poursuivi ma route. Cette étrange coïncidence me fit rire, seul.
Il me fallait pédaler pendant encore cinq heure.
Je sortis le mouchoir blanc pour me redonner courage. Soudain, un vent me poussa dans mon dos. Ma vitesse s'accrut grandement, réduisant ma course de moitié. Après seulement deux heures, j'arrivais au pied du mont.
Je descendis de mon vélo et commençais à parcourir les galeries.

Quelque chose s'agrippa à mon cou. Par réflexe, je faucha le pied de mon assaillant. Il tomba à la renverse. Il fut maîtrisé en un rien de temps. Mon entraînement a porté ses fruits.

"Qui es-tu, étranger?"

"Tu es en bien mauvaise posture pour poser les questions. J'aurais quelques questions à te poser. Je recherche une jeune femme qui est passé par là. L'as-tu vu?"

"Tu ne sauras rien de moi, sale chien du gouvernement."

"Je te conseille de faire gaffe à ta langue. Je fais partie de la mafia. Donc répond à ma question. L'as-tu vu?"

"Comment sont les résultats du match de catch?"

"Un peu disparate."

C'était le nom de code pour se reconnaitre entre mafieux. Il faisait aussi partie de l'organisation.
Je le relâchai donc.
Nous nous excusâmes pour le mal-entendu puis il m'apprit que Lay et Khaïl étaient partis en compagnie d'un orc en direction de la base du gouvernement il y a de cela trois heures.
Nous nous saluâmes et je repris la route vers la base du gouvernement.

Base du gouvernement

Gwll courrait depuis longtemps. La fatigue et la faim commencèrent à se faire sentir. Comme si il avait lu dans ses pensées, Khaïl dit :

" Ok, on est a mi-chemin, on s'arrête pour une petite pause. Compris ? "

Gwll sourit. Il laissa tomber brusquement le rouquin et fit glisser doucement l'elfe de son bras.

Elle le regardait bizarrement et fini par lancer un petit :

" Euh ... Merci ..."

En effet, l'orc savait, grâce a ses parents, que les fille sont plus fragile que les garçons.
* Comme des poupées ! * Avait lancé son père. Il avait passé la nuit accroché dehors alors qu'il neigeait.

Refoulant encore et encore ces douloureux souvenirs, il se laissa écraser a terre dans un bruit mat.

" Gwll faim. "

Il avait dit ça comme si c'était un détail. C'est à ce moment que son changement le frappa. Auparavant, il aurait hurlé qu'il avait faim et il serait aller chercher partout ou il le pouvait quelconque nourriture. Il aurait sacrifié la première personne qu'il aurait vu pour la manger.

Perdu dans ses pensées, Gwll n'avait pas tout de suite vu que ses amis l'attendaient. Ils lui faisaient signe. Ils repartirent donc vers leur destination. Gwll remarqua qu'il n'avait aucune idée d'où ils allaient. Comme une réponse à ses questions, Khaïl dit :

" Allez, tachons de récupérer Undo ! "

Cela ne l’avançait pas vraiment mais bon. Il reprirent donc la route.

Base du gouvernement